PECHE
La France n’a pas de politique maritime.
Ce sévère constat émane du groupe POSEIDON animé par le secrétariat général à la Mer qui avait rédigé un rapport à la demande du Premier Ministre.
Ce constat n’est pas seulement sévère mais il est juste.
L’année 2007 a été marquée comme les années précédentes par un contexte très difficile :
• augmentation du coût du gas-oil,
• troisième fermeture européenne de la pêcherie à l’anchois,
• fermeture de la pêche au thon rouge par l’ICCAT (International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas),
• l’annonce d’un NOUVEAU plan de sortie de flotte.
La troisième année de la fermeture à l’anchois a été douloureusement vécue par les ports spécialisés de la Turballe et de St Gilles-Croix de Vie, mais aussi par les autres ports par effets de dominos.
L’Etat a annoncé un plan de sortie de flotte de 25 millions d’euros, il est destiné à faciliter la sortie des chalutiers pélagiques en grande de difficulté, mais aussi les autres chalutiers, gros consommateurs d’énergie.
Ces nouvelles sorties de flotte vont peser sur les équilibres portuaires.
L’année 2007 a aussi été marquée par l’incapacité de l’Etat à faire approuver rapidement le Programme Opérationnel pour la mise en œuvre du Fonds Européen pour la Pêche (FEP).
Celui-ci n’a été approuvé que fin décembre 2007 !
Les incertitudes de la filière pêche pèsent sur les investissements à terre des ports. La CCI de St Nazaire et la commune de La Turballe se sont engagés dans une démarche d’évolution progressive dans l’organisation et les interactions entre criées.
➢ Je souhaite qu’il y ait des règles qui donnent une visibilité à plus long terme pour les professionnels , afin qu’ils ne soient pas soumis à chaque instant à des incertitudes quant à leur activité. C’est inacceptable.
➢ je me battrai pour le maintien d’une activité pérenne de pêche au Croisic et des activités qui en découlent à terre.
C’est une partie intrinsèque de notre patrimoine qui conditionne également l’activité touristique de ce canton.
➢ Il me parait important de concilier les exigences économiques de ce secteur d’activité et la préservation de la ressource.
➢ Il faut aider les pêcheurs à réduire leurs dépenses énergétiques. Il faut soutenir la recherche dans ces domaines. L’Etat se désengage complètement dans ces domaines : c’est inacceptable
➢ L’ETAT se désengage entièrement du SMIDAP (Syndicat Mixte pour le Développement de l’aquaculture et de la Pêche) . Ce sont donc uniquement les départements de Loire Atlantique et de la Vendée (respectivement à hauteur de 20%) ainsi que la Région des Pays de la Loire (à hauteur de 60%) qui financeront cette structure si utile aux professionnels de la pêche et de l’aquaculture.
➢ Mais L’ETAT se désengage aussi de l’Observatoire de l’AGLIA, également si utile aux professionnels. (Association du grand littoral atlantique)
➢ Voilà la réalité aujourd’hui : d’un côté des promesses au plus haut de l’Etat, mais un désengagement dans les faits ; de l’autre côté des collectivités de gauche qui agissent !
En concertation avec les pêcheurs , je soutiendrai des propositions fortes pour :
➢ Protéger la ressource halieutique et l’environnement maritime. LES PECHEURS SONT FORCE DE PROPOSITION DANS CE DOMAINE JE LE VOIS BIEN.
➢ Apporter les meilleures conditions de sécurité aux marins
➢ Soutenir les investissements favorisant les économies d’énergie, la qualité des produits mais aussi la sélectivité. La gestion équilibrée et protectrice des ressources doit être rémunérée justement
Je travaille déjà sur ces dossiers à la Région comme Vice-présidente du SMIDAP (Syndicat Mixte pour le développement de l’aquaculture et de la pêche).
Je siège également, au titre de la Région et avec les professionnels au COREPAM (qui remplace les comissions CRIPA/COREMODE) où nous traitons les demandes de subventions d’investissement concernant la pêche et l’aquaculture.
Si je suis élue au Conseil général , JE défendrai bien sûr ces dossiers au département qui cofinance le SMIDAP .
Nous voyons bien, là aussi, l’atout de ma candidature à cette élection cantonale des 9 et 16 mars prochains.
L’actuel conseiller général de ce canton ne s’est pas investi dans ces dossiers au niveau du département. Moi je le ferai.
AQUACULTURE
Comme pour la pêche, l’avenir de la filière aquaculture se joue dans le modernisation des outils de production , dans la gestion des ressources et dans la qualité des milieux de production.
Il faut continuer à soutenir les programmes de lutte contre les compétiteurs trophiques comme la crépidule mais aussi contre les phytotoxines
Le SMIDAP est également acteur à ce niveau ,
Si je suis élue au Conseil général , je porterai ces dossiers au niveau du Département , ce que ne fait pas l’actuel conseiller général.
La Majorité départementale de gauche , soucieuse du développement de la filière pêche a financé à hauteur de 4 M€ les investissement du port de La Turballe et à hauteur de 3,5 M€ la rénovation des quais du port du Croisic.
La pêche, je me battrai pour l’économie maritime
Libellés : L'Aquaculture, La Pêche
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