Interview de Patrick Mareschal

« Écouter pour mieux décider »

Patrick Mareschal, vous êtes président du Conseil général depuis 2004. Qu’est-ce qui a changé depuis trois ans ?

D’abord les priorités d’actions du Conseil général, qui expriment les nouveaux choix de société souhaités par les habitants de Loire-Atlantique : le « Département solidaire ». Solidarité entre les personnes, entre les générations et entre les territoires, parce que le Département qui fonctionne comme un bassin de vie commun (pour l’emploi, l’habitat, l(éducation, la culture…) doit aussi être une communauté de destins.

Et concernant la « maison Conseil général » ?

Nous avons fait un net effort de rigueur : une gestion plus stricte des dépenses (moins de communication, de relations publiques, de déplacements ; des logements de fonction vendus ou libérés…), avec une fiscalité maîtrisée à un niveau légèrement inférieur à celui de départements comparables. Le dialogue social a été voulu plus constructif, pour permettre des avancées pour nos agents et intégrer ainsi sans problème majeur 1000 agents supplémentaires, transférés par l’État, dans l’Éducation et les Routes.

On a également l’impression que vous avez renforcé les relations avec les citoyens…

Oui, notamment à travers 16 « Rencontres du Département », qui ont permis à plus de 3500 personnes de venir dialoguer avec nous entre mars 2005 et mars 2007. Les élus du Conseil général sont allés à la rencontre des territoires, des habitants, des associations, des chefs d’entreprise, pour présenter leurs actions et expliquer leurs choix. C’est notre conception du gouvernement local : le contact avec les citoyens est essentiel pour définir, suivre et éventuellement corriger l’action publique. C’est aussi notre réponse à la demande qu’ont les citoyens avertis d’aujourd’hui : rendre compte régulièrement de l’exercice de nos mandats.

Qu’en est-il avec les communes et les intercommunalités ?

Là aussi, solidarité, transparence et échange, et j’ajouterais même équité. Avec les « Contrats de territoire » sur trois ans, nous prenons mieux en compte la richesse et la diversité des territoires pour répartir nos aides financières. Il s’agit bien d’aider les collectivités à réaliser des équipements et des aménagements, mais en discutant collectivement, pour favoriser des projets communes pertinents, et rendre la dépense publique – du moins celle du Département – plus juste et plus efficace.

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