Interview d'Adeline L'Honen

« Une complémentarité des politiques locales »

Adeline L'Honen se présente pour les élections cantonales sur le canton du Croisic. Elle revient pour nous sur les motivations de sa candidature.

Peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es et pourquoi tu te présentes à l'élection cantonale du canton du Croisic ?

J'ai 61 ans, mariée, cadre financier depuis peu en retraite, j'ai effectué toute mon activité professionnelle dans des entreprises privées. Depuis toujours très engagée au sein d'associations sportives et culturelles comme bénévole mais aussi animatrice sportive, trésorière ou présidente, je pratique également le tir sportif depuis 1977. Après avoir été sympathisante du parti socialiste durant de longues années, puis adhérente, j'ai accepté de prendre des responsabilités actives dans le cadre du militantisme. Je suis secrétaire de section du Canton du Croisic et membre du bureau fédéral.

Au sein du Conseil économique, social et culturel du Parti socialiste, j'ai participé au groupe de travail « Un autre regard sur la Vieillesse et la fin de vie » afin de réfléchir aux politiques publiques à mettre en oeuvre dans ces domaines, qui représentent un immense défi à très court terme. J'ai été candidate en 2002 à l'élection cantonale partielle du canton du Croisic, où j'ai obtenu un score de plus de 41% des voix au 2ème tour. Candidate aux élections législatives de 2007 dans la 7° circonscription, j'ai obtenu 42% des voix. Depuis 2004, je suis Conseillère régionale des Pays de la Loire, membre de la commission des finances et présidente de la commission d'appel d'offres.

Qu'est ce qui a motivé ton engagement politique ?

J'ai vu trop d'injustices dans ma vie, d'injustices dues souvent au fait d'être né tout simplement du mauvais côté de la barrière, injustice face à l'inégalité des chances, injustice face à la maladie, injustice face au savoir, face à la culture, face aux traditions, face aux inégalités entre les deux sexes aussi avec les métiers destinés aux filles et leur destin tout tracé sans qu'elles aient pu réellement décider par elles-mêmes de leur choix de vie.

Je n'accepte pas la fatalité et l'injustice me révolte. C'est pourquoi, je me suis lancée dans l'aventure politique pour faire évoluer les choses autant que je le peux. Ma démarche est celle d'une femme d'expérience qui recherche avant tout l'intérêt général, le Bien commun et qui refuse de se laisser enfermer dans la seule gestion, souvent nécessaire cependant, de cas particuliers. Ainsi, dans notre canton, l'extrême diversité des situations impose en permanence une attention vigilante pour permettre à chacun de vivre en harmonie au sein de nos communautés urbaines.

Quels sont tes atouts pour ce canton ?

Ma connaissance du terrain constitue mon premier atout, car je suis impliquée dans la vie des trois villes à des titres divers. Je réponds chaque semaine à toutes sortes de demandes et sollicitations diverses, je connais les forces et les faiblesses économiques, touristiques, démographiques, sociales. Mes fonctions m'ont permis par ailleurs de constater que la répartition des compétences entre les diverses collectivités locales fait que pour un sujet d'importance, comme l'éducation par exemple, il faut recourir à la mobilisation de nombreux acteurs de terrain et institutionnels.

En siégeant au Conseil général, j'apporterai une complémentarité indispensable des politiques locales, dans un esprit d'efficacité et de synthèse harmonieuse. Je souhaite être le lien entre ce canton, le conseil général et le conseil régional, l'interlocutrice unique possédant l'expérience du terrain, la connaissance des dossiers mais surtout des habitants du canton. Je veux faire de ce canton un territoire où chacun puisse vivre et travailler selon ses besoins, à tous les âges de la vie, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.

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